La lutte contre les cancers concerne chacun d’entre nous, parce que nous sommes ou que nous avons été malades, parce que nous accompagnons une personne malade dans notre cadre familial, amical ou professionnel, ou encore parce que nous voulons réduire notre risque de développer un cancer. Doté de 1,5 Md €, l’ambition du Plan Cancer est de tout mettre en œuvre pour accroître de façon significative les chances de guérison des personnes malades, en surmontant au mieux les inégalités sociales et territoriales. C’est en favorisant des diagnostics plus précoces, en garantissant la sécurité et la qualité des prises en charge et en accélérant l’émergence de l’innovation au bénéfice des patients que le Plan Cancer répondra à ses ambitions.

Le soin doit de plus en plus s’insérer dans une prise en compte plus large de la personne, touchée dans toutes les sphères de sa vie par la maladie. L’ambition du Plan cancer est de préserver au maximum l’autonomie, la continuité et la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer, pendant, mais aussi après la période de traitement.

Plus de 40 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à des changements de comportements individuels ou collectifs. Le Plan cancer investit dans la prévention et la recherche pour réduire significativement le nombre de nouveaux cas de cancers. Il faut donner à chacun les moyens de réduire son risque de cancer, mais aussi protéger les populations et les travailleurs face au risque de cancer lié au travail ou à  l’environnement. Une attention particulière sera portée à l’efficience des actions mises en œuvre afin de garantir l’équilibre global du Plan. Pour cela, il conviendra de faire vivre la démocratie sanitaire, d’appuyer les politiques de lutte contre les cancers sur les données d’observation robustes et partagées et d’optimiser les organisations pour une meilleure articulation et une plus grande efficience.

À travers chacune des actions qu’il met en œuvre, le Plan cancer s’attaque résolument aux inégalités face à la maladie: en portant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en luttant contre les pertes de chance lors de la prise en charge, en garantissant un accès égalitaire à l’innovation et aux essais cliniques et en évitant que les conséquences économiques et sociales de la maladie n’aggravent les difficultés des personnes malades.