Ce jeudi 15 mai, la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) a été adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale. Je suis très heureux des avancées qu’elle permettra à l’ESS de réaliser et particulièrement des mesures qui vont permettre aux associations de vivre pleinement leurs missions pour tracer un vrai destin à cette forme si riche d’entreprise.

L’économie sociale et solidaire désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations. Conciliant à la fois performance économique, innovation et utilité sociale, ces structures adoptent des modes de gestion participatifs où le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Ces structures apportent souvent une réponse aux nombreux défis sociaux et économiques que nous connaissons : vieillissement démographique (services aux personnes âgées), transition énergétique (recyclage), etc. L’ESS représente en France 10% du PIB et 2,4 millions d’emplois, qui sont le plus souvent non-délocalisables, ancrés dans la vie de nos territoires. Sur ces 10 dernières années, les entreprises de l’ESS ont créé 440 000 emplois nouveaux (+23%), contre 7% pour l’ensemble de l’emploi privé.

Issu d’une année de travaux de consultation et de concertation des acteurs de l’ESS, de l’insertion par l’activité économique et des partenaires sociaux, ce texte donne des perspectives nouvelles à un secteur économique porteur et créateur d’emplois dans nos territoires, et concrétise l’engagement pris par le Président de la République d’inscrire l’emploi au rang de priorité nationale. Le texte poursuit trois objectifs : La reconnaissance du secteur et de ses caractéristiques entrepreneuriales, sa modernisation et le développement de son financement. C’est dans cette optique, qu’à mon initiative, les députés ont créé la chambre française de l’ESS qui aura vocation à être la « représentation nationale de l’économie sociale ».

Début juin, le texte sera présenté au Sénat pour une deuxième lecture dont je ne manquerai pas de vous tenir informé.