J’ai accompagné, ce lundi 30 septembre, Michel Sapin, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, pour sa visite du centre de l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes), qui est un des plus importants de France.
Michel Sapin a d’ailleurs rappelé à cette occasion que le changement de gouvernement, en 2012, avait permis de sauver l’AFPA, qui était alors au bord du dépôt de bilan, sans que rien n’ait été prévu (budgété !) par le gouvernement Fillon. Il a dit à quel point l’AFPA avait une utilité fondamentale dans le dispositif de formation nationale, et je suis sûr que ce message a toute son importance pour celles et ceux qui, quotidiennement, forment des milliers de nos concitoyens à leur futur emploi.
Michel Sapin était venu rencontrer des stagiaires qui ont intégré le dispositif « 30 000 emplois ». Il s’agit tout simplement, en attendant la réforme de la formation professionnelle, de faire coïncider les besoins des entreprises avec des personnes en recherche d’emploi formées pour y répondre. Ça peut sembler évident, mais force est de constater aujourd’hui que :
– de nombreuses entreprises échouent à trouver des candidats qualifiés pour les emplois qu’elles proposent,
– des millions de Français cherchent du travail et ne sont pas formés dans la perspective de trouver un emploi dans les filières professionnelles qui recrutent.
C’est donc une réforme de fond de la formation professionnelle qu’il faut entreprendre. Mais en attendant, le plan 30 000 emplois, puis 70 000 en 2014, puis 100 000 en 2015, devra permettre de former autant de demandeurs d’emplois pour pourvoir des postes disponibles qui ne trouvent aujourd’hui pas preneurs.
