Je suis intervenu au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen pour défendre le texte visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre en lecture définitive le 11 mars dernier.

Après de nombreux débats, un rejet au Sénat par une alliance politique que l’on pourrait qualifier de contre-nature, la proposition de loi arrive enfin au terme de son examen.
L’objectif central de ce texte est de lutter contre la précarité énergétique, de conduire notre pays à adopter une autre approche de sa consommation d’énergie et de s’engager vers un modèle basé sur la sobriété énergétique et non plus sur le « produire toujours plus pour consommer plus ».

Le bonus/malus instauré sur les factures d’énergie permettra avant tout de modifier les comportements. La démarche est pédagogique !! les consommateurs ne seront pas pénalisés financièrement immédiatement. Un relevé d’information viendra tout d’abord alerter les ménages dont les logements sont énergivors. Le malus s’appliquera pour une consommation allant jusqu’à trois fois plus que la moyenne des foyers les plus sobres, c’est à dire une consommation à la fois exagérée mais très excessive.

La volonté est d’aller vers un coût de l’énergie plus juste selon qu’on habite en montagne en hiver ou bien dans des zones très chaudes l’été.
Il s’agit donc bien d’aller vers plus d’égalité entre les usagers en insistant sur l’équité.

Par ailleurs dans le cadre du débat sur le mix énergétique, j’ai interrogé Arnaud MONTEBOURG le mardi 19.03 dernier sur la possibilité de l’extraction du gaz de houille en France. En pleine crise économique, cette ressource pourrait permettre de réduire la facture énergétique du pays et d’éviter aux industries chimiques un risque de délocalisation dans des pays où le prix du gaz est très bas.
L’intérêt de la France pour ces ressources enverrait un signal fort aux pays producteurs de gaz à coûts élevés.