Mon discours, lors de la cérémonie du 14 Juillet à Feyzin.
Nous sommes à nouveau réunis, en ce 14 Juillet, pour célébrer la mémoire de ces révolutionnaires, qui donnèrent naissance à la République et firent de la France, au travers de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, la patrie des droits de l’homme.
La déclaration des droits de l’homme, souvent évoquée aujourd’hui, dispose de 17 articles. Chacun souvent connaît le 1er : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits … »
L’article 2 dit que le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme, que sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Rassurez-vous, je ne donnerai pas lecture des 15 autres articles, mais j’ai retenu encore le 4ème d’entre eux, tant je souhaiterai aujourd’hui que chacun le médite et surtout le respecte. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Depuis 1789, la Loi a posé beaucoup de bornes, fixé beaucoup de limites, pour préserver à chacun de nous la possibilité de faire ce qu’il nous agrée, à l’expresse réserve que cela ne nuise pas à autrui.
Mais la loi ne peut pas tout et fort heureusement l’Etat, qui est garant de son application, ne peut mettre derrière chacun des citoyens qui le compose, un responsable du maintien de l’ordre, chargé de veiller à sa bonne application.
Une société, toute société humaine, est faite de droits et de devoirs, de respect mutuel, qui génèrent compréhension et fraternité.
Rappelez, chaque fois qu’il le faut, que nous vivons en France sous le régime de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, et que ce patrimoine si cher auquel doit souscrire tout citoyen français tout comme ceux que nous accueillons sur notre sol, ce patrimoine si cher doit être incarné dans nos comportements car il est le garant de la liberté de chacun d’entre nous. Il est aussi le garant de la fraternité qui peut réunir. Il est enfin le garant de l’égalité, celle qui nous rappelle que nous sommes tous égaux devant la loi.
