Conformément à l’article 18 de notre constitution, Le Président de la République a convoqué les membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat  dans la salle du Congrès à Versailles.

Dans une période d’une exceptionnelle gravité, François Hollande, ému mais déterminé, s’est ainsi adressé aux représentants de la nation : “La France est en guerre. Les actes commis vendredi constituent une agression contre notre pays, nos valeurs, notre jeunesse, notre mode de vie”.

Le président a rappelé que toute la puissance de l’Etat serait au service de la protection de nos concitoyens et à la lutte contre l’organisation terroriste.

La ligne est claire : la nécessité de détruire Daech constitue désormais l’objectif principal du pays. “Il n’y aura aucun répit ni aucune trêve”. Les forces françaises seront donc entièrement mobilisées à cette fin. Mais s’agissant d’un sujet commun à toute la communauté internationale le président a aussi demandé au conseil de sécurité de l’ONU de se réunir pour adopter une résolution commune de lutte contre le terrorisme.

En France, le parlement examinera cette semaine un projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour trois mois. Je voterai ce texte qui permet à la police d’être plus efficace en cette période particulière.

Le président a aussi annoncé une modification de notre Constitution pour agir, conformément à l’état de droit, contre le terrorisme de guerre. Enfin Il a annoncé la création d’ici 2 ans de 8 500 emplois supplémentaires dans la police, la gendarmerie, les douanes et les services judiciaires

Le président a conclu son intervention en appelant tous les Français à faire une nouvelle fois la preuve de leurs vertus : la persévérance, l’unité et le sang-froid.

Vous représentez ici un peuple libre, qui est invincible quand il est uni et rassemblé. Nous éradiquerons le terrorisme parce que les français veulent vivre ensemble sans rien craindre de leurs semblables. Le terrorisme ne détruira pas la République française car c’est la République qui le détruira