Comme beaucoup de français, j’ai écouté la conférence de presse du président de la République.

Je ne peux que me réjouir de sa position s’agissant de la question des réfugiés. “Le droit d’asile fait partie de l’histoire et de l’âme de la France”. Il est donc logique que notre pays accueille, dans les deux prochaines années, 24 000 réfugiés sur les 120 000 que la Commission européenne souhaite répartir dans les pays de l’Union. Cohérence aussi en matière de politique économique : L’évaluation du pacte de responsabilité sera faite avec les partenaires sociaux et un projet de loi sur les “opportunités économiques” devrait être présenté au parlement prochainement. Enfin, les promesses des baisses d’impôts seront tenues. Des annonces qui vont dans le bon sens et qui vont donner aux parlementaires l’occasion de travailler dans les mois à venir !

Mais au delà de ces annonces, j’ai trouvé le président particulièrement convaincant. Car il a rappelé que la responsabilité politique, c’est de faire des choix. Des choix donc pour faire face à l’afflux des réfugiés, avec humanité. Des choix pour lutter contre le terrorisme. La France engagera des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie dès ce mardi. Selon les renseignements collectés, des frappes contre Daesh pourront être envisagées. Des choix pour le climat. François Hollande à souligné qu’il reste moins de 3 mois pour aboutir à un succès lors de la Conférence de Paris. La France veut accélérer les choses, faire de l’Assemblée générale des Nations unies un lieu majeur pour ce débat, et s’appuyer sur un pré-accord en octobre à Lima sur la question des financements.  Des choix enfin pour une France forte économiquement et socialement. La poursuite du pacte de responsabilité en 2016 aura lieu dans le respect de la parole donnée. Les baisses d’impôts seront poursuivies en 2016 : plus de 2 Milliard d’euros  y seront consacrés et 8 millions de foyers concernés. La réforme du Code du travail permettra d’ouvrir des négociations pour adapter, ouvrir de nouveaux droits, donner davantage de souplesse. De nombreux chantiers nous attendent donc : agriculture, santé, vieillissement, numérique, justice…

En cette rentrée, et jusqu’au bout du quinquennat, les parlementaires sauront faire ces choix, sans calcul politicien, ni répit.