“La Fédération Léo-Lagrange est une association d’éducation populaire à but non-lucratif et reconnue d’utilité publique. Elle a été fondée en 1950 par Pierre Mauroy et ainsi nommée en hommage à Léo Lagrange. Acteur de l’économie sociale, elle intervient dans les champs de l’animation, de la formation professionnelle et accompagne les acteurs publics dans la mise en place de politiques éducatives, socioculturelles et d’insertion”

ça, c’est la définition, d’ailleurs assez exacte, de wikipédia.

Mais la fédération Léo Lagrange, ce sont aussi, et surtout, des adhérents, des bénévoles et des salariés qui agissent tout au long de l’année pour animer, encadrer, former, éduquer…

Une vaste famille au sein de laquelle je me suis pleinement investi tout au long de ma vie pour en devenir d’abord directeur général, puis président.

Tous les 3 ans, “léo” tient son congrès. Le 26eme du nom s’est tenu à  Artigues-près-Bordeaux les 27, 28 et 29 octobre dernier. L’occasion de discuter des grandes orientations de notre Fédération, de penser l’éducation populaire de demain et de préparer l’avenir. Un avenir qui est souvent présenté dans les média sous un angle anxiogène : péril climatique, crises migratoires, fin du travail… Le futur désirable peine à se dessiner. C’est justement pour cette raison que j’ai souhaité que les congressistes réfléchissent à cette question et imaginent ce que la Fédération Léo Lagrange pourrait être en… 2032. Et en matière d’anticipation, nous n’avons pas été déçus !

Mais un congrès c’est aussi le lieu où les membres élisent leur conseil d’administration et leur prédisent . Et j’ai aussi eu la chance et l’honneur de me voir reconduit dans mes fonctions pour un mandat supplémentaire de trois ans.

J’ai toujours veillé à ne pas user des moyens de communication que je développe en tant que député pour évoquer mes autres responsabilités et engagements. Mais la confiance que m’ont renouvelé les adhérents de cette fédération est pour moi un tel plaisir que cela vaut bien un petit écart à cette règle !